Aesthetic Dying: The Arab's Heroic Encounter with Death

Abstract

This paper examines the classical Arab poet Malik Ibn Ar-Rayb’s poem “Malik Ibn Ar-Rayb Yarthy Nafsah”, “Malik Ibn Ar-Rayb mourning his own death”, to underline elegiac patterns in Arabic poetry and pave the way for comparative studies of self elegies and elegiac verse across cultures and languages. It is to be asserted that this study of Ibn Ar-Rayb’s self-elegy is not meant to exclude the abundant elegiac verse in Arab culture; rather, it is a case study of a representative example of an Arab poet who wrote an elegy in which he mourned his conceived death, a particular case of mourning. It turns out that the elegiac pattern of the poem adopts sorrow, sincerity, and praise at its core while emphasizing the qualities of the mind and the spirit, and transforming personal grief into universal philosophical statements on the futility of human existence, death, human relations, and poetic creativity. Poetry is celebrated as a distinction the loss of which to mourn, the power of which to pride oneself at, and the help of which to invoke in order to eloquently (still sincerely) express the situation of mourning and, at the same time, immortalize the poet. Keywords: Malik Ibn Ar-Rayb; Arabic poetry; elegy; death; “riTHaa?” Résumé: Cet article examine le poème "Malik Ibn Ar-Rayb Yarthy Nafsah" - "Malik Ibn Ar-Rayb en deuil de sa propre mort" d'un poète arabe classique Malik Ibn Ar-Rayb, afin de souligner les modèles élégiaque dans la poésie arabe et ouvrir la voie à des études comparatives des auto-élégies et des vers élégiaques à travers les cultures et les langues. Il doit être affirmé que cette étude sur l'auto-élégie d'Ibn Ar-Rayb n'est pas destinée à exclure les versets élégiaques abondants dans la culture arabe; c'est plutôt une étude de cas d'un exemple représentatif d'un poète arabe qui a écrit une élégie dans laquelle il a pleuré sa mort imaginée, un cas particulier de deuil. Il s'avère que le modèle élégiaque du poème adopte la douleur, la sincérité, et la louange à la base tout en mettant l'accent sur les qualités de la pensée et de l'esprit, et en transformant la douleur personnelle en énoncés philosophiques universels sur la futilité de l'existence humaine, la mort, les relations humaines , et la créativité poétique. La poésie est célébrée comme une distinction dont la perte est à déplorer, la puissance est à faire l'honneur, et l'aide de laquelle est à invoquer afin d'exprimer éloquement (encore sincèrement) la situation de deuil et, en même temps, immortaliser le poète.Mots-clés: Malik Ibn Ar-Rayb; poésie arabe; élégie, mort; "riTHaa?"